Kendrick Lamar - DAMN. - Double Vinyle
€30,99
Livraison à partir du novembre 29, 2024
C’est déjà le quatrième album de Kendrick Lamar et le prodige du rap américain a de quoi effrayer les poids lourds du genre outre-Atlantique. Car, qu’ils se nomment Kanye West ou Drake, ils avaient déjà accueilli avec fébrilité l’excellent To Pimp a Butterfly (2015) et s’étaient rendus au génie du natif de Compton (Californie), lorsque celui-ci avait fini par décrocher le Grammy Award du meilleur album rap en 2016.
Victime d’un léger contretemps, DAMN. sort finalement en avril 2017 avec une petite dizaine de jours de retard, mais certains privilégiés ont déjà pu mettre l’eau à la bouche des fans en dévoilant sur les réseaux sociaux quelques extraits. C’est notamment le cas de l’immense basketteur LeBron James, qui s’est fendu d’un coup marketing en créant une « story » sur son compte Instagram, au cours de laquelle il a offert en avant-première (certes en basse définition), pas moins de quatre nouveaux morceaux, dont le furieux « Element » ou le très bon « Feel ».
Le geste fut suffisant pour faire grossir l’impatience des fans. Ceux-ci ne seront pas déçus à l’écoute du bien-nommé DAMN. (qui pourrait être traduit par « sacré bon Dieu ! »), comme pour exprimer avec une pointe d’arrogance la conscience de l’énormité du coup réalisé par Kendrick Lamar. Ce dernier réussit en outre une belle opération d’ouverture vers le très grand public en s’octroyant les participations de la star Rihanna, à contre-emploi savoureux dans « Loyalty » et du groupe de rock U2 sur le puissant « XXX ».
Démarrant tranquillement avec le soyeux « Blood », aux accents presque soul avec ses cordes sorties des années 1970 et sa basse ronde, DAMN. change de braquet dès la seconde piste avec l’accrocheur « DNA », au groove infectieux sur lequel le flow du rappeur fait mouche avec autorité. Le Californien sait varier les plaisirs puisqu’il se révèle tout aussi inspiré sur le plus lascif « Yah » et retrouve sa verve l’instant d’après sur l’agressif « Humble ». Finalement, il n'y a pas grand-chose à jeter dans une sélection à l'instrumentation organique enthousiasmante, comme sur « Fear » ou « God ». DAMN. s'avère l’une des grandes sorties de l'année sur la planète rap.
Victime d’un léger contretemps, DAMN. sort finalement en avril 2017 avec une petite dizaine de jours de retard, mais certains privilégiés ont déjà pu mettre l’eau à la bouche des fans en dévoilant sur les réseaux sociaux quelques extraits. C’est notamment le cas de l’immense basketteur LeBron James, qui s’est fendu d’un coup marketing en créant une « story » sur son compte Instagram, au cours de laquelle il a offert en avant-première (certes en basse définition), pas moins de quatre nouveaux morceaux, dont le furieux « Element » ou le très bon « Feel ».
Le geste fut suffisant pour faire grossir l’impatience des fans. Ceux-ci ne seront pas déçus à l’écoute du bien-nommé DAMN. (qui pourrait être traduit par « sacré bon Dieu ! »), comme pour exprimer avec une pointe d’arrogance la conscience de l’énormité du coup réalisé par Kendrick Lamar. Ce dernier réussit en outre une belle opération d’ouverture vers le très grand public en s’octroyant les participations de la star Rihanna, à contre-emploi savoureux dans « Loyalty » et du groupe de rock U2 sur le puissant « XXX ».
Démarrant tranquillement avec le soyeux « Blood », aux accents presque soul avec ses cordes sorties des années 1970 et sa basse ronde, DAMN. change de braquet dès la seconde piste avec l’accrocheur « DNA », au groove infectieux sur lequel le flow du rappeur fait mouche avec autorité. Le Californien sait varier les plaisirs puisqu’il se révèle tout aussi inspiré sur le plus lascif « Yah » et retrouve sa verve l’instant d’après sur l’agressif « Humble ». Finalement, il n'y a pas grand-chose à jeter dans une sélection à l'instrumentation organique enthousiasmante, comme sur « Fear » ou « God ». DAMN. s'avère l’une des grandes sorties de l'année sur la planète rap.